Lancement officiel du projet Boyer Nord pour la réduction des risques liés aux pesticides

L’Organisme des bassins versants de la Côte-du-Sud (OBVCdS) est à la recherche d’entreprises agricoles dans le bassin versant de la rivière Boyer Nord pour collaborer à un projet visant la réduction des risques liés aux pesticides. Le projet de la Boyer Nord vise un micro-bassin d’une soixantaine de producteurs agricoles représentant une superficie de 5 295 hectares. Les municipalités ciblées sont Saint-Anselme, Saint-Henri et Saint-Charles-de-Bellechasse. Toutes entreprises agricoles désirant faire le point sur ses pratiques actuelles en matière de gestion des pesticides sont invitées à communiquer avec l’OBVCdS. En collaboration avec l’agronome-conseil des participants, des actions concrètes et appropriées leur seront proposées afin d’adapter leurs méthodes. Ce projet mobilisateur se veut inclusif et tous les acteurs du milieu agricole seront invités à échanger sur des solutions pour la réduction des pesticides dans le cours d’eau, sans porter atteinte au rendement économique des cultures. Le projet s’échelonnera sur une période de trois ans et vise une réduction de 25 % des risques liés à l’utilisation de pesticides pour chacune des entreprises participantes.

Un projet similaire a été réalisé en Montérégie de 2017 à 2019 et les résultats ont été très positifs. Selon les résultats préliminaires, il est possible de réduire les risques liés à l’application de pesticides sans compromettre les rendements des cultures. Vous êtes invité à visionner la capsule vidéo produite par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) pour plus d’informations : Réduire les risques des pesticides, c’est possible! (https://www.youtube.com/watch?v=Q82JIIAcKC4).

Lors des étés 2015 et 2016, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) a procédé à l’échantillonnage de l’eau de quelques cours d’eau de la Chaudière-Appalaches dans le cadre de son réseau de suivi de la qualité de l’eau. Les échantillonnages ayant été réalisés dans la rivière Boyer démontrent la présence marquée d’atrazine et de néonicotinoïdes dépassant les normes en vigueur sur le plan des critères de vie aquatique chronique. Il est possible de faire les choses autrement et les producteurs agricoles accompagnés par leurs conseillers terrain seront les principaux vecteurs de ce changement! Pour atteindre une réduction de 25 % des risques liés à l’utilisation de pesticides, plusieurs actions concrètes peuvent être mises de l’avant.

Collectivement, nous pourrons avoir un impact réel sur la qualité de l’eau et améliorer la gestion des ennemis des cultures. Repensons nos façons de faire pour un avenir durable.

Ce projet a été financé par le MAPAQ dans le cadre du programme Prime-Vert.

Coordonnée de la personne ressource:

Geneviève Roux, agronome

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